Selon l’Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture (Anefa), qui organisait, le 23 septembre, une conférence sur le recrutement dans le secteur agricole, 70 000 postes y seraient à pouvoir chaque année. Dont 10 000 en CDI.
Avec 895 000 salariés, l’agriculteur est le second employeur de France. Si les besoins concernent tous les types de postes (production, transformation, distribution, conseil, etc.), l’enjeu de la transmission est particulièrement critique. « Dans certaines régions, près de 50 % des exploitants vont partir à la retraite dans les cinq ans. Cela peut devenir une vraie problématique si nous n’arrivons pas à renouveler les générations. L’enjeu est donc de donner envie aux jeunes de s’orienter vers les écoles agricoles », explique le président de l’Anefa, Mickaël Jacquemin.
Sur les 170 000 jeunes actuellement dans les classes de l’enseignement agricole, un peu moins d’un tiers se destine à la production. Pour attirer davantage, l’enseignement agricole a revu sa communication avec le lancement du site « L’aventure du vivant », au Salon de l’agriculture 2019.
70’000 postes en agricultures à pourvoir, cela me fait froid dans le dos… En effet, je suis moi-même ingénieur agronome. J’ai fait des stage sur le terrain dans 6 pays dans des fermes agricoles, et j’ai toujours été très proche de la nature. Seulement voilà, j’ai, au fur et à mesure, changé de chemin pour finir par enseigner et faire de la recherche en économie rurale. J’étais stressée (embouteillage pour aller travailler, étudiants devant leur téléphone, etc…) et je ne pouvais plus être proche de la nature (j’habite en ville et n’ai même pas de jardin ;( Ce n’était pas mon chemin… et je ne me suis rendu-compte de cette erreur qu’en tombant très gravement malade… Un message aux étudiants en agriculture: n’oubliez pas votre lien proche avec la nature 😉