Le décodage du génome du cheval aura des applications nombreuses pour les filières équines, en élargissant les outils utiles à la sélection des animaux. La santé et le bien-être des animaux pourront aussi être améliorés grâce à l’identification des anomalies génétiques à l’origine de pathologies.
Rangée de statues équestres dans le mausolée de l’empereur Qin (Chine).
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Ce travail, publié dans la prestigieuse revue Science, le 6 novembre, a été réalisé par une équipe de 100 scientifiques issus de vingt pays différents et auquel à participer l’Institut national de la recherche agronomique. Il aura fallu vingt années pour arriver à défricher l’ensemble de la séquence génétique du cheval, entièrement disponible pour les scientifiques de tous pays par l’intermédiaire du site internet http://genome.ucsc.edu/.
Le séquençage du génome équin porte à quatre le nombre de génomes d’animaux domestiques entièrement connus après ceux du poulet, du chien et de la vache.