Des producteurs demandeurs de solutions alternatives

21 décembre 2009 - La rédaction 

Le développement durable séduit les viticulteurs, si l’on en croit l’enquête réalisée auprès de 165 producteurs par le cabinet d’ingénieurs conseil Pierre Bouchet, et commandée par Jouffray-Drillaud. Pour voir évoluer leurs pratiques de protection sanitaire, 48 % des viticulteurs interrogés préconisent des pratiques culturales qui limitent les maladies, 44 % suggèrent le recours plus intense à des produits de biocontrôle autorisés en viticulture biologique, et 40 % pensent à raisonner leurs traitements. 78 % souhaitent être mieux informés sur les produits alternatifs et les stimulateurs de défenses naturelles par le biais de leurs organismes régionaux et les instituts techniques.

Un manque de références et de garantie

Les sources d’information sur les produits alternatifs reconnues par les vignerons sont pour 56 % les organismes et syndicats régionaux, 38 % la recherche et les instituts techniques nationaux, 36 % les échanges entre eux et 32 % la presse spécialisée et Internet. Les freins à l’utilisation de tels produits sont pour 72 % le manque de références et d’essais, 69 % l’efficacité aléatoire sans garantie, 62 % le manque de prescriptions et de conseils, 52 % le manque de validation scientifique et d’homologation.

Plus de 2/3 des viticulteurs déjà engagés

Enfin, 69 % des viticulteurs interrogés déclarent avoir déjà engagé, dans les cinq dernières années, des changements dans la conduite de leur vignoble. Ces changements s’inscrivent pour 81 % d’entre eux dans un objectif économique et pour 66 % dans un choix plus écologique. 58 % d’entre eux reconnaissent que la réduction de 50 % de produits phytopharmaceutiques est envisageable, possible, nécessaire, alors que 42 % la considèrent comme impossible ou difficile.

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