Deux territoires ciblés
Le plan, qui représente un investissement de 60 millions d’euros sur cinq ans, concerne deux zones : la Lieue de Grèves à Lannion et la baie de Saint Brieuc, où le littoral est particulièrement touché par le fléau vert. Sur la première, Cap Bretagne souhaite la mise en place de fermes pilotes et le développement de « systèmes plus herbagers ». Sur la seconde, les propositions s’articulent autour d’un projet de territoire agroénergétique : « inciter à la conversion des surfaces vers des cultures pérennes, développer la méthanisation des effluents, en profiter pour éliminer les algues vertes et sécher les fourrages ».
Intégration dans le plan gouvernemental
« Les résultats de ce plan ne seront pas immédiats » et « il faudra attendre une bonne dizaine d’années avant d’évaluer ses effets », a prévenu Yves-Marie Beaudet. Selon lui, ce plan ne peut se concevoir qu’en complément d’autres mesures « curatives ou préventives, comme le ramassage des algues en mer ou la réduction des effluents domestiques décuplés en période estivale ». L’objectif est de l’intégrer au plan d’action contre les algues vertes que le gouvernement a prévu de présenter en janvier.