Les émissions de GES agricoles difficiles à cerner

13 janvier 2010 - La rédaction 

Selon une étude de l’équipe « Energie Positive » de la Ferme expérimentale de Grignon (78), les émissions de gaz à effet de serre, GES, de l’activité agricole ne sont pas évidentes à cerner. L’un des gaz les plus nocifs du secteur est le protoxyde d’azote, N2O, principalement émis par le sol à la suite d’apports azotés. Or les émissions de N20  sont sensibles au type de sol et au climat, des facteurs peu ou pas maîtrisables et éminemment variables. Il en résulte des niveaux d’incertitude très élevés concernant les conséquences de la production végétale sur l’effet de serre.
Des mécanismes de régulation devraient normalement voir le jour pour répondre aux objectifs chiffrés avancés à Copenhague en matière de réduction des émissions de GES. Le secteur agricole, qui contribue à hauteur de 20 % aux émissions nationales sera vraisemblablement appelé à intégrer ce genre de mécanismes. Mais les résultats de l’équipe de Grignon semblent indiquer qu’il sera difficile d’appliquer, par exemple, une taxe sur les émissions de l’ensemble des GES agricoles.

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