Le foncier agricole menacé par les tarifs de l’électricité photovoltaïque

14 janvier 2010 - La rédaction 

Les chambres d’agriculture n’approuvent pas les nouveaux tarifs de rachat par EDF de l’électricité photovoltaïque qui s’appliquent aux bâtiments agricoles, fixés dans un arrêté en date du 12 janvier, publié au Journal officiel du 14 janvier. Trop bas, ils risqueraient aussi de favoriser les installations au sol, faisant pression sur les terres agricoles. Deux tarifs sont maintenant définis pour l’électricité des toitures agricoles : 0,50 €/kWh pour les bâtiments déjà existants, qui respectent les critères d’intégration : ils doivent notamment être entièrement clos et couverts. Et 0,42 €/kWh pour les toitures agricoles des bâtiments neufs et dont l’intégration est moindre. Pour les centrales au sol, le tarif de rachat sera compris entre 0,314 et 0,37€/kWh.

Menaces sur le foncier agricole
Les chambres d’agriculture, qui ne se satisfont pas de la baisse des tarifs, dénoncent également une faible différence au rachat entre l’électricité produite au sol et sur les toits. Conséquence redoutée : les installations au sol seraient favorisées, ce qui irait à l’encontre de la préservation du foncier agricole, objectif affiché de la loi de modernisation de l’agriculture. Pour la FNSEA, la différence de tarifs entre bâtiments existants et bâtiments futurs est jugée « anti-incitative pour les jeunes » par Dominique Barraut, son secrétaire.
Ces tarifs seront valables jusqu’en 2012.

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