Un marché porteur pour l’agriculture

20 janvier 2010 - La rédaction 
Croissance verte ! Une couleur qui rappelle les végétaux et les cultures. De fait, l’agriculture devient le terreau sur lequel pousse une large partie de cette nouvelle économie. En fournisseur de matières premières, elle va alimenter les usines de chimie ou de biotechnologie végétale, celles qui mettent au point les composés renouvelables, alternatifs aux dérivés du pétrole.

L’agriculture repeint en vert la chimie traditionnelle. Exemple avec Novance, société du secteur de la chimie végétale, dont l’actionnariat est agricole, et qui transforme des huiles et dérivés. Son directeur, Christian Roux, explique qu’en quatre ans les effectifs

Le marché de la chimie renouvelable est porteur. Ici, de l’encre végétale pour imprimerie (photo : Proléa)

de son entreprise ont doublé pour passer à 120 personnes. Une partie significative des affectations récentes concerne les fonctions de recherche et développement. «Le marché de la chimie renouvelable est porteur. Par exemple, la grande majorité des fabricants de peinture cherche à remplacer les produits fossiles par des produits naturels et renouvelables. C’est ainsi que Novance a développé une peinture alkyde à l’eau sur une base 100 % végétale, dont les propriétés sont équivalentes à celles des produits traditionnels. L’évolution de la réglementation européenne et l’émergence des écolabels sont des facteurs déterminants dans le développement de la chimie végétale.»

Marketing et réglementation devraient donc solidifier ce marché des matières premières renouvelables ou, du moins, assurer un débouché aux agriculteurs contributeurs.

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