Des besoins émergents

20 janvier 2010 - La rédaction 

Pour redéfinir l’agriculture, les structures agricoles ont besoin de matière grise. Elles  embauchent, mais se tournent également vers les organismes de formation. Un bon moyen pour nouer des liens avec les établissements d’enseignement supérieur et être au courant des dernières pistes de recherche. «Nous avons des partenariats avec AgroParisTech et l’Université Jules-Verne en Picardie», confirme le président de Nouricia, Christian Rousseau. Avec parfois encore un décalage entre formation et prospective : la coopérative Terrena a créé une cellule prospective intitulée Agriculture écologiquement intensive. «Notre cellule a permis de nous rapprocher des grandes écoles et des instituts de recherche. Toutefois certaines compétences, notamment dans le bio-contrôle, ne sont toujours pas intégrées dans les cursus de formation, déplore Alain Montembault, directeur scientifique de la coopérative Terrena. Peut-être faudra-t-il que l’on crée notre propre université.»

Attirance mutuelle
Et de leur côté, les grandes écoles sont aussi attirées par les filières agricoles vertes. L’école Centrale de Paris a ouvert une chaire à côté de la plateforme de recherche en fragmentation du végétal, ARD, Agro-industrie recherches et développements, dans la Marne, pour nouer un partenariat. AgroParis Tech, école d’ingénieur du vivant et de l’environnement, lui a emboîté le pas.

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