Le Giec contesté sur le fond et sur la forme

11 février 2010 - La rédaction 

Des climatologues de renom invitent le Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, à se réformer. La confiance dans ce groupe semble ébranlée par des erreurs d’évaluation comme la fonte des glaciers l’Himalaya d’ici à 2035 – ce qui constitue une exagération considérable du dégel – ou par les scandales de fuites de courriels. Dans l’édition de la revue Nature publiée jeudi 11 février, Eduardo Zorita,  qui a contribué au quatrième rapport du Giec, suggère de remplacer le groupe par une « Agence internationale du Climat ».

John Christy, de l’Université de l’Alabama, propose, lui, de transformer le Giec en une encyclopédie vivante du type Wikipedia, constamment réactualisée sur internet et dont les chapitres seraient supervisés par des groupes de quatre à huit experts. Par ailleurs, un autre article de Nature décrit un nouveau cadre d’évaluation du changement climatique. Il tendrait à améliorer les scénarios utilisés jusqu’ici par le Giec qui ne prennent pas en compte l’impact des réductions des émissions, les nouvelles technologies vertes ou les changements de mode de vie.

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