L’enquête, réalisée dans 233 pays et territoires, révèle que 13 millions d’hectares de forêts, contre 16 millions dans les années 90, ont été convertis chaque année à d’autres utilisations ou ont disparu pour causes naturelles. Des pertes compensées par des programmes ambitieux de plantation dans des pays comme la Chine, l’Inde, les Etats-Unis et le Vietnam. Toutefois, ces programmes arrivant à terme en 2020, la FAO rappelle que des mesures efficaces et permanentes doivent être prises pour éviter un retour à des taux élevés de déforestation.
L’Amérique du Sud reste le continent où la déforestation est la plus forte, avec quatre millions d’hectares par an, suivie par l’Afrique (3,4 millions).
L’Asie, à l’inverse, a accru sa surface forestière de 2,2 millions d’hectares par an, grâce aux programmes entrepris en Chine, en Inde et au Viêtnam.
L’Indonésie a également réduit son rythme de déforestation, qui a chuté de 1,9 million d’hectares par an dans les années 1990 à 0,5 million dans les années 2000.
Le Brésil est passé dans le même temps de 2,9 millions d’hectares de forêts détruits par an à 2,6 millions.
En Amérique centrale et du Nord, la surface boisée est restée relativement stable alors qu’elle continue d’augmenter en Europe, « à un rythme toutefois moins soutenu que précédemment », souligne la FAO.