La Loire soigne la biodiversité sur ses routes

4 mai 2010 - La rédaction 

L’esthétique, la biodiversité et la sécurité : tels sont les objectifs que vise le département de la Loire en menant une politique d’implantation de prairies fleuries, notamment aux abords de ses infrastructures routières. Le dernier exemple en date est celui du rond-point de Dourdel, à l’entrée de Saint-Etienne. « Ce rond point est un ouvrage d’art qui marque et caractérise l’entrée ouest de la ville. Il permet notamment de desservir le site emblématique des gorges de la Loire. Son impact dans la perception du territoire stéphanois est en effet très important », explique le conseil général. De plus, le terre-plein central était jusqu’à présent aménagé par un simple glacis engazonné couteux en entretien et peu attractif.

Une « réserve floristique »
Une prairie est donc en cours d’implantation, pour offrir un tapis fleuri aux usagers mais surtout « pour constituer une réserve floristique intéressante pour les espèces pollinisatrices, notamment », soulignent les responsables du département.
Le choix se tourne vers des essences locales d’annuelles et de vivaces adaptées à la situation, aux conditions climatiques et à l’entretien qui sera réalisé par la suite.
« Même si des espèces vivaces ont été privilégiées afin de rendre la prairie pérenne, ajoute le Conseil général, des annuelles messicoles (des moissons) ont été introduites afin d’obtenir un rendu esthétique la première année. Il s’agit notamment du coquelicot, de la nielle des blés, du bleuet ou encore du chrysanthème des moissons.
A terme, faute de travail du sol, ces espèces vont disparaître pour laisser places à des espèces vivaces qui repousseront et refleuriront d’une année sur l’autre.

La sécurité au naturel

Cet aménagement du rond point de Dourdel s’inscrit dans une politique de « gestion raisonnée des bords des routes » par le département de la Loire. Elle consiste à maintenir la priorité à la sécurité routière, redéployer des moyens pour accentuer le fauchage dans des secteurs où sévissent des plantes allergisantes (ambroisie) ou invasives (renouée du Japon), favoriser et mettre en valeur la diversité biologique et, enfin, intégrer le réseau routier dans le paysage naturel.

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