Regix, progrès en perspective

11 mai 2010 - La rédaction 

La quantité de biomasse disponible pour la production future de biocarburants de seconde génération est « extensible ». Telle a été l’une des conclusions d’un colloque organisé le 4 mai à Lyon pour présenter les acquis du programme Regix sur les ressources en biomasse agricole, forestière et déchets destinés aux bioénergies (biocarburants de 2e génération, cogénération). Des progrès agronomiques et une réduction des coûts de production sont attendus.

Le miscanthus, par exemple, cette graminée utilisée pour la production de biocarburant, a aujourd’hui un rendement d’environ 12 tonnes de matière sèche à l’hectare. Il pourrait passer à 15 tonnes en récolte d’hiver et 20 tonnes en récolte d’automne, a souligné Alain Besnard, du GIE Arvalis-Onidol.

L’amélioration des engins forestiers, qui ont accru leurs rendements d’un facteur quatre ou cinq ces dix dernières années, devrait quant à lui compenser le renchérissement probable des coûts de production de la biomasse forestière.

Le programme Regix

Le programme national Regix (Référentiel unifié, méthodes et expérimentations en vue d’une meilleure évaluation du gisement potentiel en ressources lignocellulosiques agricole et forestière pour la bioénergie en France) a été créé en 2005 et financé dans le cadre du programme national Recherche Bioénergie de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Il avait pour objectif d’appréhender dans une approche unifiée (portail unique forêt/agriculture) les savoirs, les méthodes et les techniques concernant les ressources lignocellulosiques nécessaires à la filière biocarburant. Les partenaires du programme sont le GIE Arvalis-Onidol, l’Inra, L’Union de la coopérative forestière française, l’Office national des forêts, l’Ademe, l’Agence nationale de la recherche et le FCBA, Institut technologique forêt cellulose bois-construction ameublement.

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