Le premier salon sur l’agriculture écologiquement intensive s’est déroulé les 26 et 27 mai ^rès d’Angers et a attiré près de 10 000 agriculteurs |
Un dialogue sur le concret, et sans langue de bois, car les avantages comme les limites de ces méthodes étaient présentées. « Certes, tout le monde ne vas pas quitter les Terrenales en ayant la possibilité de réduire de moitié les pesticides, explique Gérard Guilbaud, de Terrena. L’objectif est que chaque agriculteur reparte avec deux ou trois solutions en poche qu’il pourra appliquer dans son exploitation. »
Rotation des cultures, travail du sol, semis précoce pour économiser l’eau, mélanges variétaux, couverts végétaux… les solutions discutées reviennent aux basiques de l’agronomie. La difficulté réside dans leur mise en œuvre, qui demande une certaine technicité. La question des pesticides en est un bon exemple. « Aucune solution prise séparément ne peut remplacer les pesticides, a reconnu Jean-Paul Bordes, d’Arvalis – Institut du végétal à l’occasion d’une conférence sur le désherbage. Demain, il faudra combiner les techniques agronomiques pour retrouver une efficacité comparable. »