Selon elle, « aucun modèle scientifique ne fait aujourd’hui consensus et ne permet d’en
mesurer objectivement l’existence et les effets. Des recherches et interactions entre parties prenantes plus approfondies sont encore nécessaires pour aboutir à des préconisations précises en terme de méthodologie de quantification ».
La Collective rappelle qu’avec la réforme de la PAC en 2003 et celle du régime sucre en 2006, l’Europe a pris la décision politique de soutenir le développement de l’agriculture des pays pauvres. « Cela s’est traduit par une forte réduction des exportations de produits agricoles, dont le sucre, conduisant l’agriculture à développer les débouchés non alimentaires, comme le bioéthanol, sur les terres disponibles. De plus toutes les protéines des matières agricoles transformées sont conservées pour l’alimentation, en remplacements d’importations».