Pour que les acquisitions de terres agricoles dans les pays en développement participent à la stratégie de sécurité alimentaire mondiale, il est « indispensable » d’encourager les pratiques responsables. Telle est l’une des conclusions du rapport remis par Vincent Chriqui, directeur général du centre d’analyse stratégique (CAS) à la secrétaire d’État chargée de la prospective, Nathalie Kosciusko-Morizet, le 28 juin.
Eviter la logique de court-terme
Le rapport Chriqui relève que nourrir huit milliards d’êtres humains en 2030 suppose un apport massif en capital dans les filières agricoles des pays du Sud. Ces investissements sont donc nécessaires. Mais s’ils ne relèvent que d’une logique de court-terme, spéculative, ils peuvent entraîner une paupérisation de la population rurale locale, des dommages environnementaux, sans contribuer à l’amélioration de leur sécurité alimentaire.
Respecter les usages et droits locaux
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