Interprétations
La Grande-Bretagne soutient l’initiative de la Commission. Selon Jim Paice, le vice-ministre britannique en charge de l’agriculture, « les OGM ont un rôle significatif à jouer pour peu qu’ils soient sûrs ». Il juge qu’il faut « laisser le choix au consommateur ». Pour l’Espagne, principal producteur du maïs OGM Mon 810 dans l’Union européenne, ce projet revient à « renationaliser les autorisations ». La France exige pour sa part un renforcement des expertises sur les effets des OGM sur la santé et l’environnement.
Cinq variétés de maïs OGM sur la table des négocitations
Les ministres européens avaient à se prononcer sur l’utilisation dans l’alimentation humaine et animale de cinq variétés de maïs génétiquement modifié (1507×59122, 59122x1507xNK603, Mon 88017, Mon 810, Bt11xGA21, Mon 89034xNK603) et sur le renouvellement de l’autorisation d’utilisation dans l’alimentation humaine et animale du maïs génétiquement modifié Bt 11.