« Il faut replacer l’agriculture durable dans le paysage du développement durable », a plaidé Bertrand Hervieu, sociologue, devant la centaine de personnes présente au rendez-vous annuel du club Adalia organisé le 31 mars à Paris, autour du thème de l’agriculture durable. Une agriculture en équilibre entre les trois piliers (environnement, économie, social) alors que l’agro-environnement semble parfois prendre le pas. Illustration avec ce constat de Jack Massé, consultant en agriculture. Il a passé en revue les différents indicateurs d’agriculture durable disponibles, et a relevé un manque d’indicateurs sociaux et économiques, alors que les critères agri-environnementaux ne manquent pas. Les échanges étaient riches, sur cette question des indicateurs. Un équilibre reste à trouver pour élaborer des indicateurs à la mesure de la complexité des phénomènes, pour lesquels les données sont disponibles à un coût acceptable, et qui soient à la fois support de communication envers la société et de démarches de progrès pour les agriculteurs.
Jack Massé, consultant en agriculture, a relevé un manque d’indicateurs sociaux et économiques, alors que les critères agri-environnementaux ne manquent pas.