Mieux repérer les produits de développement durable

62 % des français considèrent que les produits « Développement Durable » ne sont pas assez facilement repérables, selon les résultats du baromètre annuel Ethicity “Les Français et la consommation durable” publié le 31 mars 2011, réalisé en partenariat avec l’Ademe. 60 % seraient davantage convaincus d’acheter ces produits s’ils avaient des preuves concrètes de leur meilleure qualité et 51 % associent la consommation durable à la fabrication locale. Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, « cette étude conforte la nécessité d’apporter aux consommateurs des informations complètes, claires et lisibles sur l’impact environnemental des produits. C’est tout l’enjeu de l’affichage environnemental qui sera expérimenté dès juillet prochain ».
Si la dimension de protection de l’environnement reste citée en priorité, la dimension économique progresse ; pour un peu plus de 10 %, le développement durable induit une nouvelle forme de croissance économique.

La santé avant l’environnement
En matière de consommation, l’individu recherche, selon l’étude d’Ethicity, à consommer mieux, dans un objectif de santé avant tout. En effet, pour 63 % des Français, la santé fait partie de leurs 3 premières préoccupations. Ils sont près de 36 % à considérer que l’argument  « santé » s’impose comme le premier critère d’achat, au détriment des bénéfices apportés pour la préservation de la planète (27 %).

Une information plus lisible
Les Français souhaitent disposer d’une information claire et fiable qui leur permette de faire un choix averti lors de leurs actes d’achat. 56 % considèrent qu’il est difficile de comprendre les informations sur les produits durables, 62 % estiment que les produits « Développement Durable » ne sont pas assez facilement repérables. Ils souhaitent avant tout une information sur l’origine des matières premières et le lieu de fabrication sont les deux premières informations attendues sur les étiquettes des produits.
Un constat toutefois : les enjeux environnementaux planétaires ne suscitent plus autant l’intérêt des Français. 49 % d’entre eux y sont encore très sensibles alors qu’ils étaient 55 % en 2008.