Toute mesure mise en œuvre pour réduire les transferts de pesticides dans les eaux nécessite en premier lieu un diagnostic partagé et de qualité : tel est le premier point sur lequel se sont accordés tous les intervenants de la conférence-débat organisée par Arvalis–Institut du végétal le 6 avril à Paris. Pour les techniciens, chercheurs, responsables d’Agence de l’eau… réunis pour l’occasion, l’étude des voies de transfert doit précéder la recherche de solutions. Parmi les autres clés du succès des actions mises en place : la qualité de l’animation, l’instauration d’actions économiquement viables dans le temps pour les agriculteurs. Enfin, il apparaît que la diminution des doses autorisées n’est pas suffisante à elle seule pour limiter les contaminations, et que le changement de pratiques et de systèmes de culture s’impose.