La guerre contre l’ambroisie s’organise

14 avril 2011 - La rédaction 

L’ambroisie nuit gravement à la santé. Le pollen de cette plante qui est en train d’envahir toute la France et l’Europe entraine des allergies parfois très graves. Mais ce fléau est sous-estimé et la lutte dispersée. D’où la création, le 13 avril, du Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie.
Annoncé devant la presse dans les bureaux de l’Assemblée nationale par son initiateur Jacques Remiller, député maire de

Près de 10% de la population française serait sensible au pollen de l’ambroisie

Vienne, ce comité a pour objectif « de prendre à bras le corps »  ce problème au niveau national, de coordonner les actions de lutte et d’informer décideurs et grand public. La région Rhône-Alpes est la plus touchée, mais la plante progresse vers le reste de la France. L’ambroisie colonise surtout les terrains nus : bordure de routes, terre-pleins d’autoroutes, terrains vacants, chantiers de construction, sols perturbés et les cultures de colzas, de céréales, de maïs et de tournesol. Sa destruction doit être systématique, avant sa floraison fin juillet. Elle peut se faire par arrachage, fauchage et désherbage chimique. Ce fléau, qui figure dans le deuxième plan national Santé-Environnement, coûterait déjà plus de 11 millions d’euros pour la seule région Rhône-Alpes, selon la Direction générale de la santé. Il est donc urgent d’agir !

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