Cave Balma Vénitia : la reconnaissance de l’engagement environnemental des viticulteurs

14 avril 2011 - La rédaction 

La Charte Vivre (Vignerons investis en viticulture respectueuse de l’environnement) constitue le fondement et la ligne directrice de la politique conduite depuis 1995 par la cave Balma Vénitia. Après le respect de la norme Iso 14001 en 2007, les vignerons de Beaumes de Venise viennent de qualifier leurs exploitations au titre de l’agriculture raisonnée. La cave ne compte pas en rester là et réfléchit déjà au palier suivant : la norme Iso 26000.

Le 17 juin prochain, la cave Balma Vénitia organisera une remise officielle par Afnor Certification de la qualification agriculture raisonnée à ses 177 coopérateurs. « Ce sont ainsi 99,6% de nos coopérateurs qui sont désormais certifiés, les viticulteurs restants étant déjà dans une démarche d’agriculture biologique » précise Michèle Vacher, responsable qualité. « Ceci constitue une étape supplémentaire dans la démarche de notre cave qui s’appuie sur la Charte Vivre mise en place en 1995. Dès 2001, notre coopérative a mené la réflexion sur la norme Iso 14001. Ainsi, la cave et l’ensemble des coopérateurs respectent cette norme depuis 2006-2007 ».

La cave Balma Vénitia aurait pu se satisfaire de cette norme de management environnemental Iso 14001. Il n’en est rien. Deux raisons essentielles l’ont poussée à aller plus loin et à se tourner vers la qualification agriculture raisonnée. « D’une part, la certification individuelle des exploitations en agriculture raisonnée devenait indispensable car exigée par notre clientèle (la grande distribution) pour qui il faut des mots qui parlent pour prouver l’engagement dans une démarche vertueuse et pouvoir l’afficher sur la contre-étiquette. D’autre part, si la norme Iso 14001 permet d’entrer dans une boucle de progrès très intéressante, les niveaux de chaque viticulteur par rapport à l’approche environnementale peuvent être très différents. En cela la qualification agriculture raisonnée permet d’attester le respect d’un socle commun à tous » explique Michèle Vacher.

Encore une fois, « cette étape n’est pas un aboutissement ultime » insiste Michèle Vacher. « Nous entamons actuellement la réflexion autour du développement durable afin de rendre notre démarche totalement cohérente, dans le but d’atteindre la norme Iso 2600 ». Toujours plus et toujours mieux pour rassurer le consommateur et s’engager collectivement dans une politique de protection et de respect du terroir.

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