Viandes : l’Europe planche sur l’étiquetage

26 avril 2011 - La rédaction 

Faire figurer sur les aliments davantage de données sur leur origine et plus d’informations nutritionnelles. Ces modifications font partie du projet législatif sur l’étiquetage des produits alimentaires européens, voté le 19 avril par les députés européens de la commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire. A la demande du Parlement européen, les députés ont accepté d’élargir l’étiquetage obligatoire de l’origine à la viande porcine, ovine et caprine. Aujourd’hui, il ne concerne que la viande bovine, le miel, l’huile d’olive et les fruits et légumes frais.

Indiquer les lieux de naissance, d’élevage et d’abatage
Les députés souhaitent aller plus loin : en indiquant l’origine de toutes les viandes et volailles mais aussi du lait, des produits laitiers et des produits ne comprenant qu’un ingrédient. En indiquant sur les produits transformés l’origine de la viande, de la volaille et du poisson qui les constituent. Ou encore en mentionnant, sur les emballages, les lieux de naissance, d’élevage et d’abatage des animaux.

Ne pas induire le consommateur en erreur
Les députés ont également insisté pour que les denrées alimentaires n’aient pas l’apparence, du fait de l’étiquette, d’une autre denrée. Selon eux, le remplacement d’un ingrédient par un autre doit être clairement stipulé. Les denrées alimentaires contenant de l’aspartame devraient porter l’étiquette « contient de l’aspartame (source de phénylalanine et pourrait ne pas convenir aux femmes enceintes) ».

Le Parlement doit encore voter ce projet en juillet. Le secteur agro-alimentaire aura ensuite trois ans pour s’y conformer et cinq ans pour établir les données nutritionnelles. Les micro-entreprises qui produisent des denrées alimentaires artisanales seraient exclues.

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