En 2010, les énergies renouvelables présentaient moins de 13% de l’approvisionnement total mondial, contre 85% pour les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), qui émettent une grande partie du gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique, et 2% pour le nucléaire.
Selon les différents scénarios envisagés par les experts du Giec, la progression des renouvelables permettrait d’éviter de 220 à 560 gigatonnes d’équivalent CO2 entre 2010 et 2050, et de contenir la concentration de gaz à effet de serre à 450 ppm (parties par millions) ce qui permettrait de limiter l’élévation de la température à la surface du globe à 2°C. Ce plafond fait consensus parmi les climatologues et a été entériné lors des dernières négociations internationales sur le climat de Cancun en décembre dernier. Par ailleurs, le Giec estime entre 1.360 et 5.100 milliards de dollars les investissements nécessaires d’ici à 2020, puis entre 1.490 et 7.180 milliards de dollars de 2021 à 2030.
Ce rapport doit nourrir le prochain rapport du Giec qui sera finalisé d’ici à septembre 2014.