L’origine de la bactérie tueuse reste inconnu

7 juin 2011 - La rédaction 

Après le concombre, les chercheurs ont soupçonné des germes de haricot mungo, connus sous le nom de « pousses de soja », d'être à l'origine de l'épidémie liée à la bactérie tueuse Escherichia coli entérohémorragique (ECEH). Cette piste n'est pas fructueuse pour l'instant. Une entreprise d'Ülzen, en Basse-Saxe, soupçonnée d'être une source du problème a été fermée. Mais les premiers résultats établis par les chercheurs démentent sa responsabilité : les 23 premiers échantillons étudiés, sur un total de 40 se sont révélés négatifs.

Les autorités de Basse-Saxe continuent toutefois de déconseiller la consommation de graines germées, de tomates, salades et concombres. Le 6 juin, on comptait 23 décès en Europe, 1 600 cas de contaminations et 660 cas de syndromes, selon le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies à Stockholm. Et un nouveau cas a été décelé au Canada.

Les professionnels redoutent une addition salée
Les agriculteurs s'inquiètent des pertes qu'ils encourent. Le 6 juin, à Carquefou, en Loire-Antlantique, des producteurs ont détruit 10 tonnes de concombres invendus. Légumes de France estime les pertes pour les producteurs de concombre à 1,5 millions d'euros, et à 3,3 millions d'euros pour les producteurs de tomates. La Fédération espagnole des producteurs exportateurs de fruits et légumes (Fepex) a évalué le 31 mai les pertes « à environ 200 millions d'euros par semaine » pour l'ensemble du secteur, évoquant un « effet domino » affectant les autres produits espagnols.

 

Bruxelles promet des mesures de compensation

Bruxelles a promis des “mesures concètes de compensation” pour les filières. Un réunion extraordinaire des ministres européens de l'Agriculture doit se tenir le 7 juin à Luxembourg. Un fonds européen d’urgence pourrait être débloqué.

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