Protéger le loup… et le mouton

18 août 2011 - La rédaction 

Les attaques de loup sur des troupeaux ont suscité l’inquiétude des éleveurs alpins, qui ont rencontré fin juillet Nathalie Kosciusko-Morizet. La ministre de l’Ecologie envisage donc d’assouplir le protocole de protection du loup, en particulier en étudiant une possibilité : celle d’ajuster la réglementation à l’évolution de la population de loups. Il pourrait par exemple autoriser, dans les zones à risque, à l’ensemble des éleveurs de défendre les troupeaux dès les premières attaques et sans procédure administrative.


Deux associations environnementalistes, la LPO de la région Paca et l’association Ferus, ont affirmé leur opposition aux « tirs de prélèvements », jugés improductifs.


Au 25 juillet, le ministère de l’Ecologie comptait 583 attaques et 2 115 victimes, des chiffres en augmentation de 25 e t18 % par rapport à 2010. Le loup est protégé, certes, mais il existe toujours la possibilité de réaliser des tirs de défense ou de prélèvements, selon le « protocole loup », qui a été assoupli en mai.


Sauf que ces assouplissements sont peu connus, localement. La ministre, qui a reçu, le 28 juillet, des élus locaux et représentants de la profession agricole des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence, a donc demandé aux préfets de renforcer l’information et la formation des personnes habilitées à effectuer ces tirs : éleveurs, bergers, chasseurs, lieutenants de louveterie… Elle a par ailleurs évoqué la possibilité d’assouplir à nouveau le protocole loup.

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