Des plantes fourragères qui n’ont pas peur de la sécheresse

2 septembre 2011 - La rédaction 

« Il existe déjà des moyens pour faire face au changement climatique », explique le semencier Pierre Gayraud en présentant une variété d'avoine très tolérante au stress hydrique et mise au point par son entreprise.

« Il y a beaucoup de voies pour résister à la sécheresse avant d'envisager des OGM, nous ne manquons pas de cartouches », précise le gérant de l'entreprise semencière Michel Seed située à Nogent-sur-Seine (77). Dans ses champs d'essais et de

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L'avoine Susa est bien adaptée à un climat chaud (Photo : G.P.)

production poussent de l'avoine, du millet, du sainfoin, du trèfle d'Alexandrie, de la vesce, du dactyle et du trèfle blanc ladino.

Ces variétés sont destinées aux éleveurs à la recherche de fourrages pouvant être récoltées malgré les fortes périodes de chaleur et de manque d'eau. Elles sont le fruit de l'expérience et de voyages à l'étranger de Pierre Gayraud, notamment en Australie, pays confronté à de gros problèmes d'aridité.

Redécouvrir l'agronomie pour faire face à la sécheresse
Il rappelle cependant que la lutte contre la sécheresse passe aussi par la redécouverte de l'agronomie comme l'allongement des rotations, une plus grande utilisation des cultures intermédiaires et la réhabilitation des légumineuses fourragères. Au final, l'ensemble de ces techniques permettent d'utiliser moins d'engrais chimiques et de pesticides, voies utilisées par l'agriculture biologique que Michel Seed fournit en semences.
 

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