Plus de 150 nouvelles variétés viennent enrichir la diversité des légumes disponibles en France chaque année. Ce qui porte à 32 000 le nombre total de variétés, contre seulement 500 en 1971. Le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) décrit les objectifs des sélectionneurs :
- trouver des variétés qui résistent mieux aux maladies et aux parasites, afin de limiter ou de se passer de produits phytosanitaires,
- améliorer les qualités gustatives (melons juteux et sucrés, haricots sans fils ni parchemins, endives moins amères, carottes au cœur bien tendre…),
- augmenter la tolérance aux stress climatiques (chaleur, froid, sécheresse),
- diversifier les tailles, formes, couleurs…
Relancer la production de variétés anciennes
Une manière de répondre à la pétition « Marché interdit » lancée par Carrefour. L’enseigne fait campagne pour que le consommateur ait davantage de choix devant les étals, déplorant que certaines variétés soient « interdites par la loi ». Le Gnis rappelle ainsi qu’une diversité existe bel et bien, et que les distributeurs sont loin de l’exploiter.
Le Gnis précise enfin que les sélectionneurs, publics et privés, sont impliqués dans la conservation des variétés anciennes quand elles sont abandonnées de la grande distribution. Une impulsion est même donnée pour remettre en production certaines de ces variétés anciennes. Près de 350 variétés, pour 37 légumes, sont concernés par cette initiative à ce jour.