Après plusieurs années de croissance à 15 %, la consommation de lait bio stagne. Depuis septembre 2021, la tonne de lait bio a perdu environ 10€, faisant passer son prix de 470 à 460 €. Afin de lutter contre cette situation, ALDI France a signé, le 8 février, une convention tripartie avec la coopérative d’Herbauges et la Laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel (LDSH). L’enseigne s’engage sur une rémunération de la tonne de lait bio à 492 € contre environ 460 € sur le marché. Ce prix avec les primes pourrait atteindre 507€, la tonne. Un engagement pour trois ans en accord avec la loi Egalim 2 qui œuvre pour une juste rémunération des agriculteurs. « Ce contrat nous rend fier car il nous permet d’affirmer qu’ALDI ne propose plus que des références de lait qui garantissent une rémunération juste à nos agriculteurs » se félicitent Benoit Clerc, directeur des achats ALDI France. Aujourd’hui, 100 % du lait vendu chez ALDI est collecté en France. Une avancée qui garantit aux consommateurs un lait de qualité qui valorise la filière et les producteurs français.
Des engagements pris dès 2021
An avril 2021, ALDI France avait déjà signé une première convention tripartite avec l’Association des Producteurs du lait du Bassin Centre (APLBC) et la Laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel, sur le lait conventionnel. L’enseigne référence aussi, « FaireFrance » et « C’est qui le Patron ?! », deux marques réunissant plusieurs producteurs à la recherche d’une rémunération plus juste, notamment dans le secteur laitier. Chacune des deux entreprises assurent une juste rémunération entre 39 et 45 centimes par litre. Selon « C’est qui le Patron ?! », cela représente 18 % de plus que le cours moyen du marché en 2021.
Le marché du lait bio fragilisé
L’arrivée importante de nombreux producteurs menacent le marché du lait bio. Une offre abondante et le surplus de producteurs déséquilibrent le secteur. Au premier trimestre de 2021, le pis des vaches a été trop généreux, les volumes ont augmenté de 11 %. Cette hausse du stock de lait a parfois débouché sur une baisse de la rémunération des éleveurs.