Mais pour la FAO, les biotechnologies doivent privilégier les agriculteurs pauvres des pays défavorisés, et pas seulement les agriculteurs riches des pays nantis. Selon l’organisation, la communauté internationale devrait jouer un rôle essentiel en aidant les pays en développement à instaurer des partenariats « tout en offrant un cadre de coopération internationale et de financement pour la création, l’adaptation et l’adoption de biotechnologies appropriées ».
Des innovations opportunes
La conférence de Guadalajara a passé en revue les succès et les échecs des biotechnologies dans les différents secteurs de l’alimentation et de l’agriculture des pays en développement. Parmi les innovations dans l’agriculture, la FAO cite les variétés de riz hybride pour l’Afrique « qui ont permis de doubler les rendements », l’insémination artificielle pour accroître la productivité des vaches laitières au Bangladesh et les méthodes basées sur l’ADN pour dépister les maladies des crevettes en Inde.
Cependant, la plupart des biotechnologies ne sont pas pleinement exploitables, précise la FAO car « l’accent n’est mis souvent que sur les OGM, qui éclipsent ainsi toutes les autres biotechnologies et leurs contributions potentielles à l’agriculture ».