La stratégie de confinement consiste en une rotation une année sur six sans culture de maïs afin de « casser » le cycle de l’insecte et en un traitement destiné à tuer les larves à partir de la 3ème année successive de culture de maïs sur une
même parcelle. Il doit s’appuyer sur une démarche collective dans la région concernée. « Suite à une démarche professionnelle initiée depuis plusieurs mois, la filière maïs représentée par l’AGPM (producteurs de maïs) et les représentants professionnels des régions Alsace et Rhône-Alpes, ont trouvé un accord avec le ministère de l’Agriculture visant à faire évoluer la stratégie de lutte contre la chrysomèle du maïs », vient de préciser un communiqué commun. Cet accord se traduit par « le passage d’une stratégie d’éradication à une stratégie de confinement de l’insecte dans les régions Rhône-Alpes et Alsace (hors Alsace « Bossue »), l’éradication demeurant la règle dans les autres régions ».
L’AGPM précise que sa caisse de solidarité, initiée en 2009, « accompagnera financièrement les producteurs qui subissent les lourdes conséquences économiques de cette lutte obligatoire ». Les différentes dispositions relatives à la lutte contre la chrysomèle feront l’objet d’un arrêté ministériel.