Un manque de références et de garantie
Les sources d’information sur les produits alternatifs reconnues par les vignerons sont pour 56 % les organismes et syndicats régionaux, 38 % la recherche et les instituts techniques nationaux, 36 % les échanges entre eux et 32 % la presse spécialisée et Internet. Les freins à l’utilisation de tels produits sont pour 72 % le manque de références et d’essais, 69 % l’efficacité aléatoire sans garantie, 62 % le manque de prescriptions et de conseils, 52 % le manque de validation scientifique et d’homologation.
Plus de 2/3 des viticulteurs déjà engagés
Enfin, 69 % des viticulteurs interrogés déclarent avoir déjà engagé, dans les cinq dernières années, des changements dans la conduite de leur vignoble. Ces changements s’inscrivent pour 81 % d’entre eux dans un objectif économique et pour 66 % dans un choix plus écologique. 58 % d’entre eux reconnaissent que la réduction de 50 % de produits phytopharmaceutiques est envisageable, possible, nécessaire, alors que 42 % la considèrent comme impossible ou difficile.