Eclosion de l’année de la biodiversité

12 janvier 2010 - La rédaction 

Top départ pour l’année internationale de la biodiversité. Le 11 janvier, l’année 2010 consacrée à la biodiversité selon le vœu de l’Onu, a été officiellement lancée par la chancelière allemande Angela Merkel. « La question de la préservation de la diversité biologique est sur le même plan que celle de la protection climatique », a-telle affirmé. Angela Merkel appelait à la création d’un groupe international d’experts de la biodiversité, à l’image du Giec, le groupe intergouvernemental d’experts sur le climat, dont les travaux éclairent les négociations politiques internationales. Une idée fortement soutenue par le ministère français de l’Environnement.

Les principaux freins sont levés
2010 signera-t-elle la concrétisation de ce projet ? Les principaux freins à la création d’un IPBES, pour International platform on biodiversity and ecosystem services, semblent levés : le Brésil s’y montre maintenant favorable, et les Etats-Unis ne font plus entendre de voix discordante. Le dossier pourrait avancer à l’occasion des prochaines réunions internationales consacrées à la biodiversité : à New-York en septembre et à Nagoya au Japon en octobre.

Renforcer la protection de la biodiversité
La chancelière allemande a appelé les pays à s’engager davantage dans la protection des espèces menacées. Pour Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la convention de l’Onu sur la biodiversité, il faut fixer de nouveaux objectifs pour limiter l’érosion de la diversité du vivant. Dans un communiqué, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’Onu, a rappelé que les Etats, qui s’étaient engagés en 2002 à stopper l’érosion inquiétante de la biodiversité à l’horizon 2010, ont échoué. L’évaluation de la valeur économique des services rendus par la biodiversité à l’homme, rendra-t-elle plus concrète la nécessité de préserver le vivant et sa diversité ? Les travaux en ce sens devraient se poursuivre en 2010. En particulier, l’initiative internationale TEEB, The economics of ecosystems and biodiversity, qui travaille sur cette question, publiera progressivement ses rapports en 2010.

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