Les effets sur les niveaux de production et les marges sont variables selon les secteurs agricoles et les niveaux de prix. Par exemple, en grandes cultures, qui représentent la majorité des surfaces et de l’utilisation des pesticides, les marges seraient peu ou pas touchées dans le contexte de prix de 2006, mais une baisse de production d’environ 6% serait observée.
Des points qui restent à lever
Reste plusieurs points à lever : les effets de la variabilité des conditions climatiques, sanitaires ou économiques ; les conséquences sur les filières agricoles au-delà de l’exploitation ; les effets indirects sur les marchés de matières premières agricoles ou sur les populations de bio-agresseurs ou encore l’impact de ces changements de pratiques sur l’aspect sanitaire et environnemental.
Pour aller plus loin, l’Inra appelle les acteurs professionnels à se mobiliser et à se concerter. «La mise en place de cet objectif appelle à une action coordonnée pour permettre des changements en profondeur », explique l’institut de recherche. Par ailleurs, elle demande la mise en place d’un réseau d’acquisition et de diffusion de références agronomiques allant d’expérimentations innovantes à l’adoption dans des fermes pilotes.