Insulaire de rien, les producteurs de vin de l’Île de Ré s’orientent vers le label bio. La coopérative Les vignerons de l’Île de Ré, également appelée Uniré, compte une soixantaine d’adhérents actifs. Et parmi eux, un noyau d’une demi-douzaine de producteurs convaincus par les atouts de la conversion. Une démarche entamée en 2016. « Un laps de temps qui nous a donné le temps de nous adapter, et de préparer une gamme spécifique », témoigne-t-on du côté de la cave coopérative. Dès 2016, le rosé « L’Azuré » était lancé et produit à 28 000 bouteilles. Aujourd’hui, ce volume s’élève à 100 000 bouteilles. La période de conversion de trois ans étant terminée, ce rosé peut être étiqueté AB depuis mars 2019. Un vin rouge suivra cette voie l’an prochain.
De la Haute valeur environnementale au bio
Autre plus pour les producteurs : les démarches collectives déjà engagées. L’ensemble de la production qui se rapproche « naturellement » des normes Bio. « Nous avons la chance d’être aidés par le climat spécifique de l’île, plus ensoleillé et sec que le continent, et d’être quasiment épargné par le mildiou, maladie de la vigne, précise un responsable de la cave. Nous utilisons déjà, en routine, 30 % de pesticides en moins par rapport à l’agriculture de la région. » Avant même le début des conversions, la cave a amorcé le virage de la certification la Haute valeur environnementale (HVE).
Les producteurs savent que leurs clients se réjouissent de ce virage. La filière de commercialisation en circuit court favorise en effet les échanges avec les consommateurs : près de 80 % du marché est ainsi représenté par les habitants et les visiteurs de l’île, le solde étant distribué autour de La Rochelle.
Bonjour,
Après m’être documentée sur les spécificités du label HVE, j’ai vraiment le sentiment qu’on habille le loup en brebis.
Est-ce une volonté de contrer l’agriculture biologique, en faisant croire aux consommateurs qu’ils vont acheter des produits sains alors que des pesticides de toute sorte sont largement autorisés sous ce label trompeur ?
Je suis un particulier, je n’ai donc aucun conflit d’intérêt avec qui que se soit, je porte juste une parole de citoyenne qui aime savoir autant que faire se peut ce qu’elle met sur sa table.
Ce label Haute Valeur Environnementale ne cache t’il pas un cadeau fait aux entreprises chimiques qui pourront ainsi continuer un peu plus longtemps à à vendre leurs poisons, contaminant les sols et les êtres vivants ?
Je dis volontairement « continuer » car la supercherie ne manquera pas d’être démasquée tôt ou tard.
Si de simples particuliers comme moi commencent à être au courant du traquenard, d’autres ne tarderont pas à l’être aussi.
Il est fort dommage qu’un territoire comme celui de l’île de ré s’associe, via ses producteurs, à ce label effrontément trompeur. Il devrait au contraire protéger son terroir déjà fort endommagé par les pollutions aux plastiques noirs qui sont une atteinte environnementale tant pour la vue, que pour la qualité des sols.
Je suis fort consciente que le travail de la terre est un des plus difficiles qui soient et loin de moi l’idée de tirer à boulets rouges sur ceux et celles qui en ont fait leur gagne pain. Surtout qu’ils sont les premiers exposés aux produits toxiques qu’ils manipulent.
Pour autant, en tant que citoyen et consommateur, chacun a le droit de s’exprimer en faveur d’une meilleure prise en compte de la santé des êtres vivants et de la protection de la terre.
Merci pour votre attention.
Bonjour,
Après m’être documentée sur les spécificités du label HVE, j’ai vraiment le sentiment qu’on habille le loup en brebis.
Est-ce une volonté de contrer l’agriculture biologique, en faisant croire aux consommateurs qu’ils vont acheter des produits sains alors que des pesticides de toute sorte sont largement autorisés sous ce label trompeur ?
Je suis un particulier, je n’ai donc aucun conflit d’intérêt avec qui que se soit, je porte juste une parole de citoyenne qui aime savoir autant que faire se peut ce qu’elle met sur sa table.
Ce label Haute Valeur Environnementale ne cache t’il pas un cadeau fait aux entreprises chimiques qui pourront ainsi continuer un peu plus longtemps à à vendre leurs poisons, contaminant les sols et les êtres vivants ?
Je dis volontairement « continuer » car la supercherie ne manquera pas d’être démasquée tôt ou tard.
Si de simples particuliers comme moi commencent à être au courant du traquenard, d’autres ne tarderont pas à l’être aussi.
Il est fort dommage qu’un territoire comme celui de l’île de ré s’associe, via ses producteurs, à ce label effrontément trompeur. Il devrait au contraire protéger son terroir déjà fort endommagé par les pollutions aux plastiques noirs qui sont une atteinte environnementale tant pour la vue, que pour la qualité des sols.
Je suis fort consciente que le travail de la terre est un des plus difficiles qui soient et loin de moi l’idée de tirer à boulets rouges sur ceux et celles qui en ont fait leur gagne pain. Surtout qu’ils sont les premiers exposés aux produits toxiques qu’ils manipulent.
Pour autant, en tant que citoyen et consommateur, chacun a le droit de s’exprimer en faveur d’une meilleure prise en compte de la santé des êtres vivants et de la protection de la terre.
Merci pour votre attention.