Campagnes et environnement : Moins d’un mois après le lancement du numéro vert Ici la Terre, quel est votre premier bilan ?
Jérôme Régnault : Le nombre d’appels fluctue en fonction de l’actualité. La presse a relayé notre démarche, et chaque reportage a provoqué un pic d’appels, jusqu’à 30 à 40 appels par jour. La diffusion d’émissions sur l’agriculture joue le même rôle. Nous avons recensé 300 appels sur les trois premières semaines. Aujourd’hui, nous avons élargi notre plage d’ouverture, du lundi au samedi de 10 heures à 18 heures, et nous sommes ouverts à d’autres agriculteurs, d’autres régions.
Quelles sont les thématiques sur lesquelles vous êtes les plus sollicités ?
J.R. : Nous avons eu quelques appels « énervés ». Mais très peu. Globalement, les personnes qui appellent nous félicitent pour la démarche, même si ça n’empêche pas parfois des questions piquantes. Les sujets abordés suivent l’actualité. Elles portent surtout sur le bien-être animal, concernant les élevages. Sinon, les pesticides sont évidemment souvent abordés, notamment le glyphosate. Notre objectif initial, qui concerne la compréhension et le respect mutuel, est atteint. Nous aussi, nous apprenons de ces appels !
Justement, quelle est la genèse de ce projet ?
J.R. : Nous sommes trois agriculteurs de l’Ouest parisien. Fanny Boschung est éleveuse près de Mantes-la-Jolie ; elle transforme et commercialise le lait de ses vaches sur sa ferme. Olivier Coupery est exploitant près de Montfort-l’Amaury, il propose également une pension hippique. Quant à moi, je travaille près de Plaisir, et je suis investi dans une association de défense de l’environnement, Versailles plaine responsable. Nous constations, depuis plusieurs mois, une rupture de la communication avec l’agriculture alors que dans le cadre de nos activités associatives, de loisir ou de commerce, nous conservions un lien avec les citoyens qui nous entourent. Nous souhaitions dupliquer ce lien.
Comment avez-vous organisé la concrétisation de ce projet ?
J.R. : En termes de budget, nous sommes partis sur une collecte en ligne. Nous avons créé un collectif, et évoqué le projet autour de nous, activé nos réseaux respectifs. Nous avons fini par aboutir à un groupe de 130 agriculteurs répartis sur la grande région parisienne : du Nord an Centre, et de la Normandie à la Marne. Soit environ un tiers de la surface française. Nous créons des permanences de cinq à six agriculteurs pour un créneau de deux heures.
Selon vous, quelle est la particularité de votre initiative ?
J.R. : Beaucoup d’initiatives existent dans le sens « agriculture-consommateur », notamment les nombreuses chaînes « d’agri-youtubeurs » qui rencontrent un beau succès. Nous voulons inverser le rapport, et inciter les consommateurs à venir vers nous. Et nous répondons sur nos compétences : nous ne sommes pas responsables de l’homologation des pesticides, nous ne sommes pas médecins ou sociologues ! Nous demandons aux répondants de parler d’eux, de ce qui les concerne. Et de ne surtout pas s’arrêter de travailler pendant leur permanence : c’est aussi un moyen d’orienter la discussion, en disant ce que l’on est en train de faire.
1/3 des agriculteurs touchent moins de 350€/mois
1 agri. se suicide/jour..
C’est le résultat de la politique menée par la fnsea,un lobbie au service des puissants.Avec ce conglomérat qui dirige toute l’agriculture,qui décide souvent du choix du ministre..
La fnsea est partout,à la MSA avec des petites retraites,au crédit agricole,dans les coop…la safer,l’interprofession,tous les organismes céréaliers,protéagineux,l’enseignement agricole…enfin partout.
Et elle fait croire aux agri.que son modéle défendu depuis des décennies va les sortir de la misére….
80°/° des aides vont à 20°/° des agri.,pas de plafond,l’orientation des aides va plutôt vers l’investissement au lieu des mesures sur l’environnement et la santé
Les porcs,les volailles sont nourris au maïs-soja,même bcp de ruminants qui devrait se nourrir d’herbe..on ruine les paysans du Sud par nos importations et on leur renvoie des produits bas prix qui ruinent tout le monde..
C’est ça la fnsea…..
Courage,de nos jours, les agriculteurs souffrent,travaillant tous les jours, vivant avec un maigre salaire, ne prenant jamais de vacances. Aimant leur travail. Ils n’en peuvent plus. On peut les comprendre. Il faut qu’ils est un minimum vital.Nous sommes avec vous.
1/3 des agriculteurs touchent moins de 350€/mois
1 agri. se suicide/jour..
C’est le résultat de la politique menée par la fnsea,un lobbie au service des puissants.Avec ce conglomérat qui dirige toute l’agriculture,qui décide souvent du choix du ministre..
La fnsea est partout,à la MSA avec des petites retraites,au crédit agricole,dans les coop…la safer,l’interprofession,tous les organismes céréaliers,protéagineux,l’enseignement agricole…enfin partout.
Et elle fait croire aux agri.que son modéle défendu depuis des décennies va les sortir de la misére….
80°/° des aides vont à 20°/° des agri.,pas de plafond,l’orientation des aides va plutôt vers l’investissement au lieu des mesures sur l’environnement et la santé
Les porcs,les volailles sont nourris au maïs-soja,même bcp de ruminants qui devrait se nourrir d’herbe..on ruine les paysans du Sud par nos importations et on leur renvoie des produits bas prix qui ruinent tout le monde..
C’est ça la fnsea…..
Courage,de nos jours, les agriculteurs souffrent,travaillant tous les jours, vivant avec un maigre salaire, ne prenant jamais de vacances. Aimant leur travail. Ils n’en peuvent plus. On peut les comprendre. Il faut qu’ils est un minimum vital.Nous sommes avec vous.
Courage aux agriculteurs, qui ne comptent pas les heures passées au travail. Qui ne prennent jamais de vacances,et qui voient s’empiler les factures en en tous genres,et ne pouvant pas les payer ; ce morfondre dans leur isolement, par pudeur, n’arrive plus a en vivre dignement . Nous sommes avec vous. C. Bernier
Courage aux agriculteurs, qui ne comptent pas les heures passées au travail. Qui ne prennent jamais de vacances,et qui voient s’empiler les factures en en tous genres,et ne pouvant pas les payer ; ce morfondre dans leur isolement, par pudeur, n’arrive plus a en vivre dignement . Nous sommes avec vous. C. Bernier