La nébuleuse des formations en environnement

Pas facile de s’y retrouver dans la pléthore de formations en environnement. Les filières courtes, BTS (Brevet de Technicien Supérieur) et DUT (Diplôme Universitaire Technologique) ou universitaires (licence et master pro, doctorats) sont nombreuses. Mais la voie royale reste l’école d’ingénieur. Il existe d’ailleurs cinq écoles spécialisées : l’ISE (Institut supérieur de l’environnement) à Trappes, l’ENSG (École nationale supérieure de géologie) de Nancy, l’ENGEES (École nationale du génie de l’eau et de l’environnement de Strasbourg), l’ESIP (École supérieure d’ingénieurs de Poitiers), l’EME (École des métiers de l’environnement) à Rennes. Les écoles nationales supérieures d’agronomie constituent également une voie pertinente avec une spécialisation en 3e année.
A côté de ces formations initiales, pas moins de 600 formations complémentaires de courte ou de longue durée se présentent à des milliers de jeunes étudiants et de salariés en reconversion. Parmi elles, l’établissement Tecomah, dédié aux métiers de la filière verte, propose des cursus qui vont de formations techniques (Bac Pro) aux formations supérieures technologiques commerciales et managériales (BTS, Bac + 3, Bac + 5).

Définir les besoins et les formations

Face à cette nébuleuse, le plan de mobilisation des filières et des territoires pour le développement des métiers de la croissante verte, présenté le 13 octobre par Valérie Létard, secrétaire d’État auprès de Jean-Louis Borloo, prévoit de mieux définir les besoins en formation et l’organisation des parcours de formation et de qualification.

En attendant la sortie du rapport, on pourra cliquer avec profit sur le site de Novethic, filiale de la Caisse des Dépôts, qui a recensé les formations au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises ou de l’Ademe qui propose des formations visant à accompagner la mutation environnementale de la France.