Label Rouge, pour un « plus » gustatif

8 avril 2010 - La rédaction 

Le Label Rouge a la cote. Créé en 1960 et reconnu par les pouvoirs publics, il est le label le plus connu des Français. Selon la dernière étude de perception réalisée en novembre 2009, 60 % des consommateurs interrogés le citent de manière spontanée parmi tous les labels alimentaires, et 50 % en consomme régulièrement.

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<div class=Jean-François Renaud, président de FedeLIS, la fédération Label Rouge : « Il nous faut renforcer la communication et le lien avec le consommateur. »

Pourtant, quand il s’agit de classer les promesses et les exigences du Label Rouge, la qualité gustative n’est citée qu’en 5e place. Pourtant, comme l’explique Jean-François Renaud, président de FedeLIS, la fédération Label Rouge, « les produits Label Rouge doivent se distinguer des produits courants en matière de qualités organoleptiques. Des contrôles en ce sens sont d’ailleurs réalisés tous les deux ans et recalent tout produit qui ne montre pas de différence significative. »

Il explique donc cette mauvaise perception par un manque de communication : « Nous sommes des producteurs, peut-être trop éloignés du consommateur. Il nous faut donc renforcer la communication et le lien avec ce dernier, notamment en étant davantage présents sur les lieux de vente. »

Environnement et bien-être animal aussi
Les agriculteurs engagés dans la démarche Label Rouge souhaitent également expliquer au consommateur que la prise en compte de l’environnement et du bien-être animal fait aussi partie de leur mode de production. « Les porcs labellisés, par exemple, disposent de 50 % d’espace en plus, ce qui augmente leur bien-être et diminue les risques d’excès d’azote, explique Jean-François Renaud.

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