EADGENE (European Animal Disease GEnomics Network of Excellence) rassemble l’excellence scientifique afin de répondre significativement aux questions de santé animale et humaine, et d’améliorer la qualité et la sécurité des produits d’origine animale. Le réseau étudiera les principales espèces d’animaux d’élevage y compris les poissons. Il est financé par la Communauté Européenne à hauteur de 11,52 millions d’euros, et implique 130 scientifiques (13 partenaires de 10 pays).
Les 13 partenaires lanceront des programmes conjoints de formation et de recherche sur les principales maladies dues à des bactéries, des virus, et autres parasites chez le porc, le bœuf, le poulet et les poissons d’élevage. Cette approche multidisciplinaire devrait également améliorer la compréhension des maladies humaines et donner à l’Europe les moyens de garder son rang de leader mondial pour le bien-être des animaux.
La production de nourriture saine et de bonne qualité, respectant le bien-être animal et l’environnement, est le premier objectif des industries de l’aquaculture et du bétail. L’amélioration de la santé des animaux est un point particulièrement important. Cependant, une recherche génomique adaptée dépend de la structuration des capacités de recherche européenne.
EADGENE jouera un rôle important dans l’orientation de la recherche génomique animale européenne. Le projet mettra en place un laboratoire virtuel européen dans le domaine de la génomique des animaux et leurs agents pathogènes. Il aidera à promouvoir le partage des données et des connaissances en matière de génomique ainsi que les équipements et les matériaux. Il favorisera également l’utilisation d’une plate-forme et d’un langage communs parmi les chercheurs européens. Le projet inclut un programme de formation et d’enseignement important, qui encourage la mobilité des chercheurs et l’échange d’information à l’échelle internationale
Conçu autour d’un ensemble de domaines d’études comprenant la génomique structurelle, la génomique de la population et la génomique fonctionnelle (dont l’ensemble forme une discipline intitulée « la génomique opérationnelle »), le projet a pour objectif d’identifier de nouvelles cibles de vaccins, des outils de diagnostic moléculaire et de contribuer au développement de stratégies d’élevage. Il encouragera également l’interaction avec la communauté de recherche en génomique humaine de manière à tirer profit d’une recherche comparative avec le secteur humain.
Au cours des cinq années à venir, le projet vise à créer une intégration durable de la recherche européenne dans le domaine de la génomique des interactions hôte-agent pathogène et à obtenir un soutien financier important de la part de l’industrie et des institutions publiques afin de constituer un véritable atout pour l’Europe.