Dans la recherche du bien-être animal, la volaille est en première ligne. Si la question des élevages en batterie est largement débattue, et prise en main par les acteurs du secteur et les politiques, le bien-être des poules et poulets passe aussi par d’autres canaux. Alors que le poulet s’invite de plus en plus dans les assiettes pour les fêtes, notamment parce qu’il est plus facile à cuisiner et moins cher que le chapon ou la dinde, l’Inrae remet en avant, en cette fin d’année, trois études publiées courant 2020.
Des bienfaits multiples pour la poule et le poulet
Dans la recherche d’une croissance la plus rapide possible, la sélection génétique a parfois favorisé, involontairement, des pépins de santé pour les volailles, dont le stress oxydatif, qui touche les cellules et ouvre la porte à différentes pathologies. Partant du constat que les pépins de raisin sont sources de composés aux propriétés anti-oxydantes, les chercheurs ont enrichi l’alimentation de plusieurs centaines de poules avec des extraits de ces pépins. Verdict ? Ce régime alimentaire est bénéfique non seulement pour la poule, mais aussi pour ses œufs et ses descendants.
Les retombées sont multiples : moins de risque de stress oxydatif, d’une part, mais aussi moins de double jaune d’œufs, une coquille plus solide ou encore une augmentation de la vitesse de croissance et de la viabilité des poussins ! L’Inrae suggère donc une nouvelle forme d’économie circulaire en agriculture : l’utilisation de pépins, déchets disponibles en grande quantité au sein des filières viticoles, pour les éleveurs de poules.