Les chambres d’agriculture s’impliquent dans ce dossier depuis plusieurs années. « Certains départements ont été précurseurs dans le développement de l’agroforesterie comme le Gard, l’Hérault ou encore la Charente-Maritime », explique Dominique Chalumeaux, président de la Chambre d’agriculture du Jura et en charge de l’agroforesterie au niveau national.
Dans les départements qui se sont engagés plus récemment, l’heure est à la sensibilisation, aux études de faisabilité pour identifier le potentiel de cette pratique, ou encore à l’acquisition de références techniques. « L’agroforesterie se développe aussi beaucoup dans les zones d’élevage car la présence d’arbres offre de nombreux avantages pour les animaux : protection contre le vent, ombre, stabilité climatique », poursuit Dominique Chalumeaux.
Agroforesterie et cultures céréalières
Aujourd’hui, dans le cadre d’un projet financé par le ministère de l’Agriculture, certaines chambres travaillent à améliorer l’efficacité agro-écologique des systèmes agroforestiers en grandes cultures. Elles étudient la biodiversité ainsi que la fertilité biologique et organique des sols. Un bon moyen de convaincre du bien-fondé de l’agroforesterie dans les zones céréalières.
Lundi 1er mars, de 16 à 17 h00.
Au salon de l’agriculture 2010 : Hall3, allée C, stand 37
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