L’idée d’un tribunal de l’environnement refait surface

27 avril 2010 - La rédaction 

Un différend entre l’Argentine et l’Uruguay remet sur le tapis l’idée d’un tribunal international de l’environnement défendue par la Fondation pour une Cour internationale sur l’environnement, dirigée par le juge italien Amedeo Postiglione. Buenos Aires accuse en effet Montevideo de polluer le fleuve qui sépare les deux pays, après la mise en service, fin 2007, d’une usine de pâte à papier à Orion. Saisis sur ce dossier, les juges de la Cour internationale de justice (CIJ) ont cependant débouté l’Argentine estimant que celle-ci n’avait pas apporté la preuve d’une pollution significative.

Les cas se multiplient
La Hongrie et la Slovaquie se battent par exemple autour d’un projet de complexe hydroélectrique sur le Danube, prévu par un traité datant de l’ère communiste mais dénoncé depuis par Budapest. Ou encore, une autre affaire oppose l’Equateur et la Colombie, Quito reprochant à Bogota de pulvériser des herbicides sur les plantations de coca et de pavot dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. Les herbicides, dont la Colombie « refuse de dévoiler la composition chimique », auraient un impact sur les populations.

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