Rouler aux biocarburants durables : telle est l’ambition de l’Union Européenne. Bruxelles vient de valider sept mécanismes volontaires permettant de certifier que les agrocarburants sont vertueux. C’est-à-dire que leur culture n’empiète pas sur des zones riches en biodiversité, en carbone, ou que leur chaîne de production émette moins de gaz à effet de serre que la production de carburant fossiles.
Les mécanismes volontaires de certification de la durabilité des biocarburants : une voie de certification
L’Europe a fixé des critères de durabilité pour les biocarburants, qu’ils soient produits sur son territoire ou importés. Par exemple, ils doivent émettre au moins 35 % de moins de gaz à effet de serre que les carburants fossiles. Les entreprises peuvent faire contrôler cette durabilité soit par les Etats-membres, soit dans le cadre de mécanismes volontaires, dont sept ont été approuvés par la Commission européenne, pour une durée de cinq ans.
Ces exigences environnementales s’imposent à tous les carburants qui souhaitent bénéficier de soutien publics ou être pris en compte dans le calcul de la réalisation des objectifs nationaux en matière d’énergies renouvelables.