Le 25 octobre, neuf organisations*, ont publié une lettre ouverte à destination du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. Dans cette dernière, les signataires déplorent le manque d’action du Gouvernement pour agir contre la dépendance des agriculteurs français aux engrais azotés de synthèse, alors que leurs prix ont été multipliés par trois en moins d’un an. Les signataires demandent une révision du Plan national stratégique (PSN) et du Projet de loi de Finances avant la fin de l’année, « pour enfin doter la France d’un plan d’action ambitieux visant à réduire notre consommation d’engrais chimiques et faciliter l’accès des agriculteurs aux sources d’azote organique (d’origine animale et végétale) ».
Un modèle agricole insoutenable
Dans leur lettre, les organisations signataires affirment que les mesures d’urgences prises par le ministère pour compenser les prix élevés des engrais, bien que nécessaires, ne sont pas suffisantes. Pour elles, de telles aides de court terme devraient être accompagnées de changements globaux, en raison de « l’insoutenabilité de notre modèle de production agricole » actuel.
Par ailleurs, les signataires alertent sur le fait que ces hausses de prix ne devraient pas s’arrêter, les engrais étant fabriqués à partir de gaz, dont les tarifs sont en pleine augmentation. Les experts prévoient que cette augmentation continue dans le futur.
*Amis de la Terre France, Alofa Tuvalu, Confédération paysanne, Générations Futures, Greenpeace France, ISF agriSTA, MIRAMAP, Réseau Action Climat, Réseau Environnement Santé
9 organisations
Elles représentent qui?
Elles représentent quoi?
A force de relayer les interrogations sur la bonne façon de faire de l’agriculture, on oublie ceux qui la font et qui espèrent en tirer un revenu digne
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A force de relayer les interrogations sur la bonne façon de faire de l’agriculture, on oublie ceux qui la font et qui espèrent en tirer un revenu digne