Le climat si particulier de 2022 a des effets contrastés sur les différentes filières agricoles françaises. Alors que certains, comme les producteurs de poires, soupirent de soulagement, du côté d’Agen, le pruneau a souffert. Dès le 5 août, les responsables de l’Indication géographique protégée (IGP), ont tiré la sonnette d’alarme : la production pourrait être divisée par 3 ou 4 par rapport à la moyenne, située à plus de 40 000 tonnes. En cause : un épisode de gel occasionnant des dégâts début avril, au moment de la floraison, puis les températures caniculaires de juin et juillet, provoquant des « échaudures » et des chutes de fruits.
L’année 2021 avait déjà été délicate, rappellent les responsables de l’IGP. La filière française est historiquement le troisième producteur mondial.