Remisez vos tondeuses, optez pour le mouton. C’est l’invitation lancée par Les Moutons de l’Ouest aux entreprises et collectivités dans la région de Nantes. Depuis 2016, une quarantaine d’écoles, maisons de retraites, hôpitaux… ou encore des entrepreneurs de divers secteurs d’activité, ont fait ce choix. Ce système d’éco-pâturage fonctionne sur 350 000 m², grâce à la contribution de quelque 300 moutons et chèvres.
Préservation de races à petits effectifs
Le concept a plusieurs vertus. À commencer par la sauvegarde de races ovines et caprines à petits effectifs, en l’occurrence la chèvre naine, le mouton d’Ouessant et le mouton Landes de Bretagne. Progressivement écartées par les élevages, le plus souvent en raison de leur productivité limitée, ces races trouvent leur utilité dans cette activité. Les Moutons de l’Ouest s’appuie sur les particularités de chacune d’entre elles pour proposer un service le plus adapté possible aux contraintes des zones à entretenir.
Jouer sur les mécanismes naturels
L’éco-pâturage ne se substitue pas seulement à la tondeuse, mais aussi aux herbicides. De plus, les déjections des moutons et des chèvres se dégradent rapidement pour créer un engrais naturel bénéfique pour les micro-organismes. Les Moutons de l’Ouest revendiquent enfin une contribution positive au cadre de vie : « La présence des animaux est apaisante et les nuisances sonores des engins mécaniques sont supprimées », selon l’entreprise.
En France, 350 entreprises et 200 collectivités ont recours à l’éco-pâturage.