Fin novembre 2017, l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) publiait un rapport listant les usages du glyphosate pour lesquels il existait des alternatives. Invité à l’Assemblée un an plus tard, le 29 novembre 2018, à faire le point sur les travaux de l’Inra sur ce dossier, son PDG Philippe Mauguin a rappelé : « Ce rapport a été produit en un mois. De nombreux aspects sont encore à approfondir, notamment concernant le coût des alternatives. »
Mesurer les surcoûts éventuels liés aux alternatives
Pour lui, deux types de surcoûts peuvent être induits par l’arrêt du glyphosate. D’un côté, l’investissement dans des machines ou robots pour désherber de manière mécanique, et des frais plus structurels liés à la main d’œuvre ou à la consommation de carburant pour les pratiques nécessitant plus de passages du tracteur dans les champs. « Mais arrêter le glyphosate, c’est aussi réduire les charges liées au désherbage chimique », glisse Philippe Mauguin. L’Inra est mobilisée pour déterminer la balance, au cas par cas.
20 centimes de plus par bouteille de vin ?
« Nous devons, sous deux mois, proposer une méthode précise pour faire ces calculs », ajoute le PDG de l’Inra. À un niveau plus concret, l’ensemble des unités de recherche de l’institut sont engagées à ce que leur récolte 2020 soit « zéro glyphosate » : il s’agira de mesurer les impacts sur les rendements, sur les éventuels surcoûts induits, ainsi que sur de possibles retombées sur l’environnement. « L’agriculture de conservation s’appuie sur le glyphosate pour préserver les sols et stocker davantage de carbone atmosphérique. Ce type de paramètre doit aussi être suivi », ajoute-t-il.
Parmi les filières où l’aspect économique lié à l’arrêt du glyphosate est déjà documenté, Philippe Mauguin cite les vignobles en terrasse. Le glyphosate permet de désherber entre les rangs sans travail mécanique, susceptible de provoquer l’érosion des sols. Pour s’en passer, les alternatives nécessitent plus de main d’œuvre, à raison d’une personne pour 20 hectares, avec un surcoût estimé à 20 centimes par bouteille de vin.
Cela mériterait effectivement une vraie évaluation.
Qu’en est-il du CO2 ? des temps de travaux, de l’énergie, de nouvelles pollutions dues à l’absence de Glyphosate? etc…
Une personne pour 20 ha ? de qui se moque t’on, venez le faire.
Que l’INRA ne sache pas évaluer le cout, c’est un comble
Ce ne sera pas une diminution du coût herbicide mais une forte augmentation, notamment pour détruire les ombellifères.
Pourquoi allonger les délais pour l’adaptation au nucléaire et raccourcir les délais fixés par l’Europe pour le glyphosate !
Quel mépris du monde paysan! c’est révoltant.
Il faudra aussi interdire l’entrée des produits alimentaires des autres pays utilisant du glyphosate pour activer la maturation des cultures.
Mais personne aujourd’hui ne peut tenir ce discours publiquement.
Alors que fait ‘on de l’objectivité face à la démagogie.
Cela mériterait effectivement une vraie évaluation.
Qu’en est-il du CO2 ? des temps de travaux, de l’énergie, de nouvelles pollutions dues à l’absence de Glyphosate? etc…
Une personne pour 20 ha ? de qui se moque t’on, venez le faire.
Que l’INRA ne sache pas évaluer le cout, c’est un comble
Ce ne sera pas une diminution du coût herbicide mais une forte augmentation, notamment pour détruire les ombellifères.
Pourquoi allonger les délais pour l’adaptation au nucléaire et raccourcir les délais fixés par l’Europe pour le glyphosate !
Quel mépris du monde paysan! c’est révoltant.
Il faudra aussi interdire l’entrée des produits alimentaires des autres pays utilisant du glyphosate pour activer la maturation des cultures.
Mais personne aujourd’hui ne peut tenir ce discours publiquement.
Alors que fait ‘on de l’objectivité face à la démagogie.