La France, par la voix de son président Emmanuel Macron, se donne l’objectif de se passer du glyphosate dans trois ans, au plus tard. Le gouvernement planche sur un « plan de sortie », qui devrait être publié début 2018. Il a sollicité l’Institut national de la recherche agronomique (Inra). Lequel a produit un rapport de 88 pages, publié le 4 décembre, évoquant les pistes d’une agriculture sans la molécule controversée.
Des changements de fond pour l’agriculture
Les chercheurs de l’institut confirment ce que de nombreux représentants de l’agriculture avancent : il n’existe à ce jour aucune alternative aussi efficace et simple d’application que le glyphosate. Pour l’Inra, il est inutile de miser une solution prête à l’emploi pour combler totalement l’interdiction de la molécule. Autrement dit, l’adaptation à un arrêt du glyphosate passe par des changements multiples et profonds, articulés autour d’outils, de pratiques, et la prise en compte de paramètres agronomiques.
Une échelle de temps aux contours imprécis
Désherbage mécanique, travail superficiel du sol, labour, gel hivernal des couverts intermédiaires, autres herbicides homologués… sont autant d’alternatives recensées par l’Inra pour y arriver. Si certains réseaux d’expérimentations activent déjà ces leviers avec efficacité, le rapport évoque « des freins majeurs » les concernant : impact économique, temps de travail, évolution du parc matériel… Sans se prononcer sur l’échéance de trois ans établie par Emmanuel Macron, les chercheurs prônent d’aborder le post-glyphosate « sur une échelle de temps prenant en compte la mise en œuvre de ces techniques alternatives. »
Des problématiques sans solution pour certaines cultures
D’autant que ces solutions ne sont toutefois pas adaptables pour toutes les cultures pour lesquelles le glyphosate est utilisé aujourd’hui. Le rapport liste plusieurs cas de blocage plus profond, notamment pour la production de semences ou de légumes de plein champ, tout comme certaines cultures des DOM, le lin fibre ou les fruits à coques. Là encore, le rapport en appelle à un « rythme de transition » tenant compte de ces impasses.
Les auteurs restent également prudents sur l’aspect économique, évoquant une évaluation « délicate » du surcoût. Le document flèche toutefois des mesures pour fluidifier la transition : accompagnement financier, recours à la réglementation, encouragement des dynamiques collectives dans les secteurs du conseil et de la formation. Et suggère, enfin, de favoriser la reconnaissance de produits issus de filières sans glyphosate.
On met la charrue avant les bœufs. On va encore augmenter le côut d’intervention pour les agriculteurs. Avec vont’ils payer, même les meilleurs n’arrivent plus à rentabiliser leur activité. Il faut tourner les yeux vers la grande distribution qui a l’aide de ses centrales d’achat est devenue maîtresse du monopole des achats de 65 millions de consommateurs. En cela elles sont reconnues par tous les gouvernements car cela contribue à tenir le panier de la ménagère à la stagnation ou très petite inflation. Les subventions distribuées aux agriculteurs par l’Europe ou l’etat Français , par un jeu de pression à l’achat se retrouvent directement dans les poches des distributeurs.
Tant que l’on étranglera les exploitations agricoles comment leur demander des efforts supplémentaires pour protéger l’envirronne Ment de clients qui préfèrent acheter des IPhones que des produits agricoles de nos campagnes. De plus plus la pression est forte, plus le standard de production pour en vivre augmente en nombre de vaches ou d’ha, avec à la clé une agriculture de proximité qui disparaît.
Pour arrêter le Glyphosate il faut que l’etat N’accepte plus le monopole des achats par les grands distributeurs. Quand va donc se réveiller enfin le politique face à une économie organisée uniquement dans le sens des acheteurs.
On met la charrue avant les bœufs. On va encore augmenter le côut d’intervention pour les agriculteurs. Avec vont’ils payer, même les meilleurs n’arrivent plus à rentabiliser leur activité. Il faut tourner les yeux vers la grande distribution qui a l’aide de ses centrales d’achat est devenue maîtresse du monopole des achats de 65 millions de consommateurs. En cela elles sont reconnues par tous les gouvernements car cela contribue à tenir le panier de la ménagère à la stagnation ou très petite inflation. Les subventions distribuées aux agriculteurs par l’Europe ou l’etat Français , par un jeu de pression à l’achat se retrouvent directement dans les poches des distributeurs.
Tant que l’on étranglera les exploitations agricoles comment leur demander des efforts supplémentaires pour protéger l’envirronne Ment de clients qui préfèrent acheter des IPhones que des produits agricoles de nos campagnes. De plus plus la pression est forte, plus le standard de production pour en vivre augmente en nombre de vaches ou d’ha, avec à la clé une agriculture de proximité qui disparaît.
Pour arrêter le Glyphosate il faut que l’etat N’accepte plus le monopole des achats par les grands distributeurs. Quand va donc se réveiller enfin le politique face à une économie organisée uniquement dans le sens des acheteurs.
Et oui on parle d’alternatives qui n’existent pas!
On par.e des effets sur l’économie et autre..
Mais jamais des effets désastreux que l’arrêt du glyphosate va engendrer pour l’environnement, GES….
Moi je choisis la désobéissance
Et oui on parle d’alternatives qui n’existent pas!
On par.e des effets sur l’économie et autre..
Mais jamais des effets désastreux que l’arrêt du glyphosate va engendrer pour l’environnement, GES….
Moi je choisis la désobéissance