C’est une question que de nombreux consommateurs se posent. Notre alimentation est-elle plus sûre aujourd’hui qu’il y a cent ans, à l’heure où les initiatives « zéro pesticides » foisonnent dans les rayons des supermarchés ? Un point sur la question a été animée par Dominique Parent-Massin, professeure d’université honoraire en toxicologie alimentaire, dans le cadre du Salon de l’agriculture, le 1er mars. Selon elle, « les progrès sont énormes » en matière d’évaluation des risques en alimentation. « Dans le domaine de la sécurité alimentaire, aucun effet indésirable n’est toléré », explique-t-elle.
Différencier risque et danger
Pour bien comprendre comment fonctionne le travail des agences évaluant la sécurité alimentaire, Dominique Parent-Massin insiste sur un point élémentaire : bien distinguer le risque du danger. Pour l’expliquer, la professeure prend l’exemple de l’avion. Tous les avions peuvent avoir un accident, c’est le danger ; la probabilité d’être dans un avion ayant un accident, c’est le risque. En alimentation, cela fonctionne de la même manière. Des additifs ou résidus de pesticides peuvent être présents dans notre alimentation. Tout le travail des agences consiste à évaluer les doses non-toxiques de ces produits et à vérifier que celles-ci ne soient pas dépassées dans nos aliments, justement pour éliminer le risque.
Des doses journalières acceptables ou tolérables sont identifiées, après de nombreux tests sur des animaux. « La plus petite dose n’ayant aucun effet toxique sur un rat et ensuite divisée par cent, pour définir la dose journalière acceptable. On considère en effet que l’Homme est dix fois plus sensible que l’animal », détaille Dominique Parent-Massin.
La question des contaminants naturels
Toutes les substances ajoutées à nos aliments comme les pesticides ou les additifs disposent d’autorisation de mise sur le marché. Des procédures encadrant leur utilisation et permettant d’évaluer le risque qui y est lié. Ce qui n’est pas le cas de contaminants naturels, tels que des toxines. Pour la professeure, c’est là où il faudrait désormais concentrer les efforts de recherche. « Pour ces contaminants naturels, il n’existe pas de listes de produits autorisés. La nature met ce qu’elle veut, quand elle le veut, et les dossiers toxicologiques sont vides ou de mauvaises qualités », regrette Dominique Parent-Massin.
Bonjour,
Je vous remercie pour cet excellent papier sur ma conférence au SIA.
Puis-je me permettre de relever ce que je considère comme une faute de frappe, mais qui change complètement le sens de mes propos : Tout le travail des agences consiste à évaluer les doses NON toxiques de ces produits et à vérifier que celles-ci ne soient pas dépassées dans nos aliments, justement pour éliminer le risque.
Très cordialement Pr D Parent Massin
Bonjour,
Merci beaucoup de votre retour ! Nous avons bien pris en compte votre commentaire et avons apporté la précision dans l’article.
Bonne fin de journée !
Bonjour,
Je vous remercie pour cet excellent papier sur ma conférence au SIA.
Puis-je me permettre de relever ce que je considère comme une faute de frappe, mais qui change complètement le sens de mes propos : Tout le travail des agences consiste à évaluer les doses NON toxiques de ces produits et à vérifier que celles-ci ne soient pas dépassées dans nos aliments, justement pour éliminer le risque.
Très cordialement Pr D Parent Massin
Bonjour,
Merci beaucoup de votre retour ! Nous avons bien pris en compte votre commentaire et avons apporté la précision dans l’article.
Bonne fin de journée !
Vos propos, chère Madame , me laissent bien sur ma faim …….
En effet, aujourd’hui ,les aliments sont bien mieux testés en matière de pollution “naturelle ” (risques fongiques, microbiens, bactériens )…..mais ,au niveau chimie de synthèse ,l=,nous sommes tres loin des réalités .Ces différents “additifs ” possibles sont testés individuellement…..alors qu’ils sont ,aujourd’hui, toujours présents en grand nombre dans notre alimentation quotidienne……et nous ignorons totalement comment ils réagissent entre eux et quel est leur impact sur note santé. Il existe ,actuellement plusieurs centaines de molécules synthétiques utilisées en alimentation !!!…..Il y a là une recherche énorme à faire et je crains fort que ce n’est pas demain la veille que nous pourrons éclairer ce problème….alors soyons plus sages et arretons progressivement l’utilisation de cet arsenal petro- chimique .Hélas pour eux ,il y aura quelques perdants ! mais il y va de notre avenir planétaire .
Vos propos, chère Madame , me laissent bien sur ma faim …….
En effet, aujourd’hui ,les aliments sont bien mieux testés en matière de pollution “naturelle ” (risques fongiques, microbiens, bactériens )…..mais ,au niveau chimie de synthèse ,l=,nous sommes tres loin des réalités .Ces différents “additifs ” possibles sont testés individuellement…..alors qu’ils sont ,aujourd’hui, toujours présents en grand nombre dans notre alimentation quotidienne……et nous ignorons totalement comment ils réagissent entre eux et quel est leur impact sur note santé. Il existe ,actuellement plusieurs centaines de molécules synthétiques utilisées en alimentation !!!…..Il y a là une recherche énorme à faire et je crains fort que ce n’est pas demain la veille que nous pourrons éclairer ce problème….alors soyons plus sages et arretons progressivement l’utilisation de cet arsenal petro- chimique .Hélas pour eux ,il y aura quelques perdants ! mais il y va de notre avenir planétaire .
thank you very nice website article
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Ça m’ agace profondément que l’ on me dise qu’ il n’ y a pas de risque avec les additifs, et en particulier avec l’ additif carraghenane. En effet, , à chaque fois que je mange un gâteau dont la composition indique E407, je suis malade comme une bête pendant 24h, comme dans une gastro entérite virale.
Ça m’ agace profondément que l’ on me dise qu’ il n’ y a pas de risque avec les additifs, et en particulier avec l’ additif carraghenane. En effet, , à chaque fois que je mange un gâteau dont la composition indique E407, je suis malade comme une bête pendant 24h, comme dans une gastro entérite virale.
Merci pour cet article précieux et excellent
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