Sous les étiquettes, la biodiversité

21 janvier 2010 - La rédaction 

Les signes de reconnaissance agricole (AOC, AOP, IGP, Labels Rouges…) pourraient être les fers de lance d’une agriculture qui intègrerait davantage la biodiversité dans ses pratiques. C’est en tout cas l’idée avancée par une étude réalisée par le Comité français de l’UICN* et la fédération des Parcs naturels régionaux de France. Leur constat : la biodiversité est peu prise en compte dans les signes de reconnaissance. Certes, des mesures favorables à la biodiversité sont citées dans les cahiers des charges qui encadrent la production de ces aliments, mais généralement à titre de préconisation. L’étude cite donc un ensemble de pratiques favorables à la biodiversité, que pourraient promouvoir ces signes de reconnaissance.
Confusion chez les consommateurs
Une enquête récente** a montré que plus de la moitié des consommateurs pensent qu’un label officiel portant sur la qualité d’un produit garantit également un respect de l’environnement. Ce qui n’est pas automatique. Cela sera-t-il vrai demain ?

* UICN : Union internationale pour la conservation de la nature
** Enquête Ethicity 2009, TNS media intelligence – ADEME., 4 p., 2009. Échantillon de 4519 individus
Vous avez dit « signes de reconnaissance agricole » ?
Il s’agit de signes affichés sur les produits vendus qui les distinguent d’autres produits et certifient qu’ils respectent un cahier des charges défini. On retrouve les AOC et AOP (appellations d’origine contrôlées et protégées), les IGP (indications géographiques protégées), les Labels Rouges, qui valorisent la qualité des produits, la certification Agriculture biologique. En font aussi partie des marques privées, qui imposent à leur producteurs des obligations en terme de mode de production, et des marques collectives variées, comme Nature et progrès, la « Marque Parc » des parcs naturels régionaux, ou « Pays de l’Ours ».

Laisser un commentaire

Recevoir la newsletter

Restez informé en vous abonnant gratuitement à la newsletter