De nombreuses inconnues
Exploitation de Bruno Haguet, dans le Santerre, en Picardie. (Photo : A.D.)
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Car sur ce dernier point, nombre d’impacts bénéfiques sont à vérifier. « Les interactions entre cultures et bois sont encore mal connues. Des comptages d’insectes auxiliaires, principalement les carabes, coléoptères prédateurs des limaces et des escargots, et les syrphes, mouches pollinisatrices, sont effectués. Nous allons aussi suivre les rendements des cultures car les arbres apportent de l’azote au sol grâce à la décomposition des feuilles. Nous avons planté des acacias qui, comme toutes les légumineuses, fixent l’azote de l’air sur leurs racines pour le restituer au sol. À maturité, tous ces arbres vont créer un ombrage en été et ainsi protéger la zone cultivée. Enfin, les cultures et les arbres occupent chacun une strate différente du sol, c’est intéressant de savoir comment ils vont cohabiter. »
* des insectes sont dits auxiliaires lorsqu’ils nuisent aux ravageurs des cultures.